L’École des Mines de Saint-Étienne : 200 ans d’histoire
Saint-Étienne « Ville d’art et d’histoire » édite avec le soutien du Ministère de la Culture dans la collection Focus (ex Trames Urbaines) un ouvrage sur l’histoire de l’École des Mines de Saint-Étienne (septembre 2016).
Ouvrage collectif, auteurs
École des Mines de Saint-Étienne : Hervé Jacquemin et Rémi Revillon
Saint-Étienne Ville d’art et d’histoire
Archives municipales de Saint-Étienne
L’École des Mines de Saint-Étienne a une histoire riche et passionnante, intimement liée à l’histoire de la ville. Elle a accompagné le développement du territoire stéphanois et au-delà, lorsque ses élèves au XIXe siècle dirigeaient les sites d’exploitation minière, les forges et les usines sidérurgiques alors en plein essor. Toujours proche des préoccupations du terrain, elle a su se développer et s’est souvent posée en précurseur dans le domaine de l’industrie.
À l’occasion de son bicentenaire, la Ville de Saint-Étienne, en partenariat avec l’École des Mines de Saint-Étienne, a souhaité retracer cette histoire. Ce nouvel ouvrage, le premier de la collection Focus, présente une école qui a continuellement fait face et répondu aux bouleversements économiques durant deux siècles : un exemple d’évolution, d’ancrage dans le territoire et d’innovation.
L’ouvrage de 100 pages se présente en trois parties :
- Au coeur d’un territoire minier (1816-1849),
- L’École des mines, acteur du développement (1850-1945),
- Repenser son avenir (1946 à nos jours).
Il est enrichi d’une chronologie, de la liste de ses directeurs et d’une bobliographie.
En vente : librairies, maisons de la presse, musées de Saint-Etienne – 8 €
Entre technique et gestion
Une histoire des « ingénieurs civils des mines » (XIXe-XXe siècles)
Marco Bertilorenzi, Jean-Philippe Passaqui, Anne-Françoise Garçon
Les Presses des Mines (2016)
Les « ingénieurs civils des mines », longtemps restés dans l’ombre de ceux du Corps des mines, ont pourtant exercé une influence décisive dans le processus d’industrialisation en France et ailleurs. Issus tout d’abord des Écoles des Mines de Paris et de Saint-Étienne, auxquelles se sont ensuite ajoutées celles d’Alès, de Douai, de Nancy, et enfin de Nantes et d’Albi, les ingénieurs civils des mines ont été, au cours des XIXe et XXe siècles, des acteurs majeurs, omniprésents, de l’industrialisation.
À quoi est due une telle réussite ? Le « complexe technique » des mines est intrinsèquement lié à d’autres industries, telles que la métallurgie et la chimie, et implique la maîtrise de compétences diversifiées, étoffées, afin de mener une exploitation rationnelle des ressources nationales. Cependant, les seules compétences techniques sont insuffisantes ; elles doivent être associées à une maîtrise complète de la gestion et de l’administration d’une entreprise industrielle, un savoir-faire dont disposent les ingénieurs civils des mines.
Le colloque était soutenu par l’École, M. Bertilorenzi qui a travaillé au sein de l’Institut Fayol, y a écrit un chapitre, tout comme Nadine Dubruc, enseignante-chercheure.
On trouve également la production d »anciens » personnels de l’EMSE : Robert Mahl, Marie-Reine Boudarel et une préface de Philippe Jamet.
Actes du colloque organisé par l’École des Mines de Saint-Étienne et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine – UMR 8066, Centre d’Histoire des Techniques dans le cadre du Bicentenaire de l’École des Mines de Saint-Étienne.
http://www.pressesdesmines.com/histoire-sciences-et-societes/entre-technique-et-gestion.html
Le livre d’or de l’École des Mines de Saint-Étienne
Du carbone au silicium
1816 – 2016 — 200 années d’histoire de l’École des Mines de Saint-Étienne
Depuis son implantation à Saint-Étienne, l’École des Mineurs devenue en 1882 École des Mines, a su associer un fort ancrage territorial et une ambition nationale de formation d’ingénieurs civils des mines. Le développement de l’enseignement et de la recherche appliquée à l’industrie lui a conféré ses marques et impacts si particuliers dans le paysage des écoles d’ingénieurs.
Sur une base d’approches historiques et d’archives, le Livre d’or du Bicentenaire souligne l’actualité de l’École des Mines face aux mutations autant pédagogiques qu’industrielles qu’elle doit accompagner et anticiper.
Textes : Michel Cournil et Hervé Jacquemin
Préface : Pascal Ray
Contributeurs : Dominique Badel, Philippe Jamet et Serge Vigier
Photographies : Fonds École des Mines de Saint-Étienne – Fonds Association des Ingénieurs Civils des Mines – Alexis Chézière – Hervé Jacquemin
Une co-production Ecole des Mines de Saint-Etienne, Alumni Mines Saint-Etienne et Fi3MSE
Réalisé dans le cadre du Bicentenaire, Commémoration nationale retenue par le Ministère de la Culture et de la Communication.
Avec le soutien de la Région Rhône-Alpes, du Conseil départemental Loire, de Saint-Étienne métropole et de la Ville de Saint-Étienne.
Parution : 6 février 2016
Prix de vente public : 30 € TTC
Le Bicentenaire de l’École des Mines de Saint-Étienne, Commémoration Nationale 2016
Le Bicentenaire de l’École des Mines de Saint-Étienne a été retenu comme l’une des commémorations nationales de l’année 2016. Ces commémorations mises en place il y a 30 ans rappellent « les grands moments de notre histoire et les étapes, individuelles et collectives qui nous précèdent » (Préface de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication novembre 2015).
Un recueil a été édité par les Éditions du Patrimoine et renferme un texte co-écrit par Marco Bertilorenzi, chercheur associé à L’institut d’histoire moderne et contemporaine, université Paris I Panthéon-Sorbonne, et Anne-Françoise Garçon, professeur des universités, Centre d’histoire des techniques, université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Pour plus d’informations sur les Commémorations nationales :